ÉCRIRE LA FIN DU MONDE

Lectures de Trois fois la fin du monde (Notabilia, 2018) par Sophie Divry, et d'Ostwald (L'Olivier, 2018), par Thomas Flahaut. Lectures suivies d'une rencontre avec les auteurs Trois fois la fin du monde (Notabilia, 2018) par Sophie Divry : Après un braquage avec son frère qui se termine mal, Joseph Kamal est jeté en prison. Gardes et détenus rivalisent de brutalité, le jeune homme doit courber la tête et s’adapter. Il voudrait que ce cauchemar s’arrête. Une explosion nucléaire lui permet d’échapper à cet enfer. Joseph se cache dans la zone interdite. Poussé par un désir de solitude absolue, il s’installe dans une ferme désertée. Là, le temps s’arrête, il se construit une nouvelle vie avec un mouton et un chat, au cœur d’une nature qui le fascine. Trois fois la fin du monde est une expérience de pensée, une ode envoûtante à la nature, l’histoire revisitée d’un Robinson Crusoé plongé jusqu’à la folie dans son îlot mental. Une force poétique remarquable, une tension permanente et une justesse psychologique saisissante rendent ce roman crépusculaire impressionnant de maîtrise. Ostwald (L’Olivier, 2017) par Thomas Flahaut : « La secousse que j’ai ressentie la nuit dernière était un tremblement de terre. Les animations commentées par le présentateur du journal le montrent. Un point rose palpite sous la terre. De ce point partent des ondes roses qui font vaciller un cube gris posé à la surface, désigné par une flèche, et légendé. Centrale nucléaire de Fessenheim. » Évacués avec le reste de la population, Noël et son frère, Félix, se retrouvent dans un camp improvisé en pleine forêt, la forêt où ils se promenaient, enfants, avec leur père. C’était avant la fermeture de l’usine où celui-ci travaillait, avant le divorce des parents, et l’éclatement de la famille. Lectures suivies d'une rencontre avec les auteurs

Om Podcasten

Un grand événement pluridisciplinaire organisé par l’École Urbaine de Lyon. Une semaine pour apprendre, débattre et construire des propositions avec des scientifiques, des penseurs, des artistes, des politiques, des associations… Avec ce premier rendez-vous « À l’école de l’anthropocène », l'Ecole urbaine invite chacune et chacun à découvrir, réfléchir, échanger avec des scientifiques, des penseurs, des artistes, des associations, pour tenter de dessiner les pistes d’un futur possible, lors d’une semaine de partage, créative et festive. Des séquences pour tous les publics : Ateliers, conférences, débats, lectures, cours publics, séminaires, un plateau radio, une exposition photos, une installation vidéo, une programmation cinéma, une programmation jeune public, une grande librairie...