#28 Lætitia Dosch

Le goût de M - A podcast by Le Monde

Categories:

Lætitia Dosch est la nouvelle invitée du podcast Le Goût de M proposé par M Le magazine du Monde. La comédienne, qui sera prochainement à l'affiche de Passion simple de Danielle Arbid adapté d'Annie Ernaux, a répondu depuis son appartement parisien aux questions de la journaliste et productrice Géraldine Sarratia.Le Goût de M est désormais réservé aux abonnés du Monde à partir de l'offre intégrale. Ecoutez cet épisode en intégralité sur https://www.lemonde.fr/podcasts/ ou dans l'application mobile Le Monde.Si vous n'êtes pas encore abonné, rendez-vous sur https://abo.lemonde.fr/goutdem pour bénéficier de -50% la première année pour la souscription d'un abonnement Intégrale Lætitia Dosch évoque son enfance à Paris, dans une famille à la Tenenbaum, du nom du film de Wes Anderson, avec un père parti quand elle avait 1 an, plombier devenu rentier à la suite d'un gros héritage, un peu voyou qui aimait les bagnoles, les femmes et le jazz et une mère qui essayait de s'extraire de son destin de femme au foyer. Rêveuse, celle-ci aimait la variété et des chanteurs comme Charles Dumont. Dans cet intérieur plein d'adultes et de reproductions de la nature, façon fausse jungle, la jeune fille se prend d'admiration pour Claude du Club des cinq et Stéphanie de Monaco. « Je me suis construite en imaginant et non en suivant des exemples », confie celle qui découvrira sa vocation pour la scène quelques années plus tard, lors de cours de théâtre dans un collège catholique privé où elle ne se sentait pas à sa place.Passionnée par le jeu des acteurs (de Johnny Depp à Claire Danes) et le cinéma américain (John Waters, Tim Burton, Jim Jarmusch), français (Noémie Lvovsky, Patricia Mazuy) et danois (Lars Von Trier) des années 1990, elle se lance dans une quête de liberté qui la mène à ses deux premiers films marquants : La Bataille de Solferino et Jeune femme, Caméra d'or à Cannes. Amatrice de grunge, elle fuit la beauté classique et continue de voir dans le jeu le lieu où peut s'exprimer « tout ce qu'on n'a pas le droit de dire, de ressentir, de montrer ». « J'adore être sur scène et sentir que les gens sont bousculés. » Après le confinement et sa performance dans Passion Simple, à venir au cinéma, elle se sent désormais davantage attirée par la tendresse. « Récemment, j'ai redécouvert que je pouvais être une jolie femme. » Comme soucieuse de ne pas faire de cet affranchissement des codes qu'elle incarne avec tant de force à l'écran une nouvelle prison.Un podcast produit par Géraldine Sarratia (Genre idéal)Réalisation : Sulivan ClabautMusique : Gotan Project  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

Visit the podcast's native language site