#208 Éric-Emmanuel Schmitt : Paradis Perdus
Métamorphose, éveille ta conscience ! - A podcast by Anne Ghesquière
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Anne Ghesquière reçoit dans Métamorphose Éric-Emmanuel Schmitt, dramaturge, nouvelliste, romancier, réalisateur et comédien franco-belge, primé de nombreuses fois pour ses écrits et traduit dans près de 50 langues ! Artisan d’une merveilleuse œuvre littéraire tentaculaire, il se décrit comme un multi-passionnel et a longtemps cherché le moyen de mettre dans un même ouvrage les grands mouvements des activités humaines, qu’elles soient scientifiques, techniques ou artistiques. C’est aujourd’hui chose faite avec ce nouveau défi, une extraordinaire œuvre littéraire intitulée la Traversée des Temps qui raconte l’épopée humaine sous forme d’un roman. « Paradis perdus » est le premier Tome de cette grande fresque qui nous plonge dans l’Histoire avec un grand H depuis le néolithique, au cœur de notre propre évolution. Métamorphosant ! - Épisode #208Dans cet épisode avec Éric-Emmanuel Schmitt, j'aborderai les thèmes suivants :Vous avez eu l’idée de ce livre, de cette fresque qui retracerait l’histoire de l’humanité en 8 tomes c’est bien ça ? Vous aviez 25 ans quand cette idée a germée et il vous a fallu presque 30 ans pour l’apprivoiser et vous en rendre capable ?Faites nous le pitch de votre héros, ce Noam d’il y a 8000 ans ?Qu’est-ce qui vous a guidé ? Entre autres, vous vouliez marcher dans les pas de Diderot qui arrive à mêler « le sublime et le dérisoire, le grotesque et le métaphysique ».Quel est pour vous aujourd’hui notre rapport au passé, à notre propre évolution ?C’est important de décoller de nos histoires pour embrasser d’autres cultures, éducations, systèmes de pensée ?Vous interrogez notre lien profond au récit, ce paradoxe qui fait que nous croyons au récit tout en n’y croyant pas.Que faut-il aller chercher en soi, dans votre propre humanité pour pouvoir raconter l’Histoire depuis le néolithique ? Pour retrouver comment était l’humanité à chaque stade de son évolution ?Est-ce que pour vous l’humain s’est aliéné de manière irréversible ? Que reste-t-il de ce Paradis Perdu ?Vous parlez de l’humilité de l’homme qui lui permettait de sentir l’esprit du sublime, de comprendre qu’il était une âme parmi tant d’autres âmes. Comment aujourd’hui pourrait-t-on retrouver cette humilité ? Est-ce que la philosophie est un bon moyen ?Dans votre roman, votre héros Noam arrive à un moment dans notre époque et dit « que la bienveillance n’a brillé que dans l’œil d’un chien », vous pensez que la bienveillance nous manque aujourd’hui ?Vous avez souvent écrit sur votre mère, c’est elle que vous retrouvez aussi à travers cette figure maternante et idéale d’Elena ?Dans votre ouvrage se pose aussi la thématique de la connaissance du connu, des limites de nos périmètres quand le héros Noam est sur cette étendue d’eau qu’il méconnait, il réalise qu’il a vécu dans un vaste jardin heureux…Ce lien à la nature et aux esprits de la nature, c’est quelque chose que nous avons perdu ? Quel lien avez-vous Éric-Emmanuel Schmitt avec notre nature, sa poésie, sa sagesse mais aussi sa dureté ?Vous prêtez à certains de vos personnages un niveau de conscience élevé, éveillé dans leur façon de vivre et leurs réflexions, pensez-vous qu’une forme de conscience universelle éveillée ait toujours existée ?Vous interrogez aussi ce lien au pouvoir, au leadership, à la tribu et à la légitimité d’une puissance juste, d’une forme de leadership éclairé pourrait-on dire aujourd’hui ?Dans cet incroyable roman qui va faire date, une œuvre pharaonique à mon sens, vous accumulez tant les connaissances médicales, des plantes, scientifiques, religieuses et philosophiques. Qu’avez-vous découvert de miraculeux à vos yeux ? Par exemple sur le pouvoir des... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.