S6E28 - Magali Lecomte, championne du monde de para-apnée et de para-karaté : "Handicapé(e) n’est pas une étiquette !"
OUTDOOR MINDS - A podcast by Armelle Solelhac - Wednesdays

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Handicapé(e) n’est pas une étiquette !Dans ce nouvel épisode d’Outdoor Minds, j’ai eu le plaisir de recevoir Magali Lecomte, championne du monde de para-apnée et de para-karaté. À notre micro, Magali revient sur son histoire, son parcours professionnel et sportif.« Je suis née petite fille, on va dire, relativement ordinaire jusqu’à mes 14 ans. C’est à ce moment-là qu’on m’a diagnostiqué une dégénérescence de la rétine. On m’a alors appris que je devais me considérer comme malvoyante, et que je n’aurais pas tout à fait la même vie que tout le monde. »Magali nous raconte sa première expérience avec l’apnée et la plongée, et comment elle en est venue à pratiquer ce sport en compétition. Elle évoque également les spécificités de la discipline, en particulier dans le cadre du para-sport.Elle revient sur sa perte visuelle, comment elle l’a vécue, ainsi que les galères qu’elle peut vivre au quotidien avec ce handicap.« Toutes les grosses galères sont liées à ma perte visuelle. Parce que perdre la vue lentement, sur plus de 25 ans, c’est dur. Tu perds en permanence. Tu t’adaptes à ce que tu as perdu… et puis tu perds encore. Ça a été 25 années très compliquées pour moi. »Pour Magali, le risque fait partie intégrante de sa vie, que ce soit dans son quotidien ou dans sa pratique sportive. Elle nous raconte son rapport aux risques, les plus gros risques auxquels elle s'expose quand elle pratique l’apnée et dans sa vie quotidienne.« Le plus gros risque, c’est de faire une syncope. C’est ce qui m’est arrivé en pleine compétition, en avril 2024, pendant une épreuve d’apnée statique. Ce jour-là, j’étais vraiment pas bien, mais ce côté que j’ai, quand même téméraire, a fait que mon cerveau a cru qu’il était plus fort que mon corps. »Magali évoque aussi :→ Ce qui la fait tenir dans les moments difficiles ;→ Ses plus grandes satisfactions ;→ Le meilleur conseil qu’on lui ait donné ;→ Sa plus grosse erreur, et ce qu’elle en a retenu :« C’était de passer des années chez un psychanalyste, allongée sur un divan, à parler toute seule. C’était de l’immobilisme. Je m’étais donné rendez-vous avec moi-même, une fois par semaine, pendant 30 minutes… juste pour m’écouter parler. »Conseil bonus de Magali :Ne te focalise pas seulement sur le résultat, ce qui compte vraiment, c’est tout le chemin parcouru pour y arriver ! Merci pour votre fidélité et votre aide ! Pour faire grandir notre podcast, partagez cet épisode à 2 personnes de votre entourage ! Pour aller plus loin et nous partager vos suggestions, rejoignez-nous sur : - Nos profils Linkedin : Armelle / Ariane - Nos sites internet : Switch / Holo Way Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.