Trois anecdotes un peu ouf sur la présidentielle américaine
T'as vu l'heure ? - A podcast by Radio Nova - Fridays

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Nova vous a préparé trois petites anecdotes pour avoir des trucs à dire pendant vos longues conversations sur l’incertitude des présidentielles. Tenez, saviez-vous que si jamais Kamala Harris l'emportait face à Donald Trump, ce serait la première fois que les États-Unis, éliraient une femme à la tête de l’exécutif. Enfin... officiellement. En effet, officieusement, deux femmes ont déjà gouverné le pays. La première ? Kamala Harris. Eh oui, la vice-présidente a déjà gouverné les États-Unis. Bon, ça a duré une heure et demie, c’était le 19 novembre 2021. Ce jour-là, Joe Biden a dû être placé sous anesthésie générale pour une coloscopie de routine. Par exemple, si une bombe nucléaire est déclenchée pendant ce laps de temps, il faut prendre une décision urgente et capitale… Le président doit donc désigner quelqu’un pour prendre en charge ses responsabilités. Kamala Harris a donc été présidente des États-Unis... Une heure et trente minutes. La seconde présidente officieuse s’appelle Edith Wilson. C’est la femme du président Woodrow Wilson, et c’est elle qui a géré, en secret, la fin du mandat de son mari. Pendant deux ans (quand même), de 1919 à 1921. Woodrow avait eu un AVC et n’était plus capable de gouverner, mais ça a été gardé secret, pour la face. Il faut dire qu’Edith Wilson avait largement les épaules. Il se dit qu’elle était une femme de caractère et qu’elle vivait un amour profond avec Woodrow, le conseillant sur tous les grands problèmes politiques. Durant la 1ʳᵉ Guerre mondiale, elle annule les cocktails pour soutenir le peuple, élève des moutons sur ses pelouses et vend leur laine au bénéfice d’associations et sur le terrain, devient infirmière pour la Croix-Rouge et distribue elle-même des cigarettes aux militaires. Edith Wilson a réussi à faire croire qu’elle rapportait les décisions de son mari jusqu’à plusieurs années après qu’il n’ait pas été réélu ! Un deuxième "fact". Peu importe les résultats, Kamala Harris vivra un moment un peu chelou le 6 janvier prochain, puisqu’elle fera elle-même le discours final qui officialisera sa victoire ou sa défaite face à Trump. Ça n’est pas arrivé souvent, puisque selon la constitution des États-Unis, la vice-présidente est aussi présidente du Sénat, et c'est bien ce ou cette présidente du Sénat qui doit présider la cérémonie de certification des résultats de l'élection présidentielle. Avant Harris, Al Gore et Walter Mondale l’ont fait, mais tous deux ont dû officialiser leur défaite. On n’a jamais eu autant envie de faire mentir l’adage du “jamais deux sans trois”. Ben d’ailleurs, on commence dès maintenant, puisque des petites anecdotes, vous n’en aurez que deux ! Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.